CENTRE DE TRI DE COURRENDLIN
PETITION LANCEE SUITE A LA REORGANISATION DU SERVICE
Un échange de vues entre les représentants du syndicat SSP, une délégation des initiateurs de la pétition et le conseil communal a eu lieu dernièrement et a permis de clarifier la situation. Le conseil communal regrette les licenciements, mais ne donnera pas suite aux exigences de la pétition.
En juin dernier, le conseil communal s’est vu remettre, par une délégation syndicale et un groupe de citoyens, une pétition signée par 517 citoyens concernant la déchetterie du village, pétition intitulée « Halte à la privatisation ».
Cette pétition a été lancée suite aux décisions prises dans le courant du printemps par le conseil communal en vue de réorganiser le service du centre de tri, lequel rencontrait d’importants problèmes au niveau de son fonctionnement et d’incessantes incivilités par les citoyens.
Le conseil communal regrette le contenu de cette pétition qui ne correspond pas à la réalité de la situation et contient des déclarations inexactes, voire mensongères. Il n’a jamais été contacté par les initiateurs préalablement à sa diffusion. Il regrette cet état de fait qui a engendré le discrédit de son travail parmi la population. Pour cette raison, nous tenons à clarifier le déroulement de cette affaire par le biais du présent communiqué de presse.
Quelques mois avant cette prise de décision et dans une première démarche visant à améliorer le fonctionnement de ce service, l’installation d’une signalétique précise a été réalisée devant l’ensemble des infrastructures de collecte des déchets. Ces panneaux ont pour but de renseigner les usagers et d’appuyer les surveillants lorsqu’ils sont appelés à intervenir auprès de personnes qui ne respectent pas les directives.
Malgré cette mesure, la situation sur le site est restée tendue et est rapidement devenue compliquée à gérer. Chaque semaine, des incivilités nous étaient rapportées, et le mécontentement montait tant au niveau des usagers que du conseil communal.
D’autre part, il a été constaté l’existence d’importantes mésententes au sein du personnel ainsi qu’un manque de rigueur dans l’exercice de leur fonction, comportements qui pouvaient en partie expliquer les problèmes existants. Après qu’ils ont été avertis sans que cela n’engendre d’amélioration, il a été décidé de se séparer des quatre surveillants en place. Attendu que nous ne disposions d’aucun candidat avec les compétences adéquates, il a été décidé de solliciter, pour une période déterminée, une agence de sécurité pour mettre à disposition des surveillants, la gestion du site restant entièrement assumée par la commune. Peu de temps après leur entrée en fonction, les surveillants ont bénéficié d’une formation dans le domaine afin de leur permettre de disposer de toutes les connaissances utiles concernant les déchets collectés.
Durant ces différentes phases, la population a été informée des démarches engagées tant par le biais du journal local ainsi qu’à l’occasion des assemblées communales.
Un ultime point de la pétition demandait au conseil communal de supprimer les caméras de surveillance installées sur le site. Aujourd’hui, la mise en place d’une vidéosurveillance n’est pas concrétisée. Ce projet est en cours d’étude et pourrait être réalisé ces prochains mois. Par ce biais, il sera possible de gérer les accès au site, car il a également été constaté un certain tourisme par des citoyens d’autres communes et cantons, situation que nous ne souhaitons plus voir perdurer.
Les représentants des syndicats ont pu bénéficier de toutes les explications relatives à la position du conseil communal. Ils regrettent les licenciements, mais d’entente entre les parties, il n’est pas donné suite aux exigences de la pétition demandant en particulier la réintégration des collaborateurs.
Nous invitons chacun à se comporter de manière adéquate envers autrui et à respecter les directives liées à la collecte des déchets. A une époque où les problèmes environnementaux font la une au quotidien, il appartient à chaque citoyen de s’investir dans ce domaine.
Courrendlin, le 4 novembre 2019